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Le cofondateur de Google finance la startup de sa femme via la fondation Michael J. Fox

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Le site américain Valleywag a publié un article relatif aux petites magouilles faites par l'improbable trio Sergey Brin - sa femme - Michael J. Fox. Voici sa traduction...

Selon le code de conduite de l'entreprise, les employés de Google ont pour mot d'ordre d'éviter ne serait-ce que l'évocation d'un conflit d'intérêt. Sergey Brin semble par contre exempt de telles broutilles bureaucratiques. Le co-fondateur avait déjà flirté avec les limites éthiques lorsqu'il a prêté de l'argent à 23andMe, une startup de test génétique cofondée par sa femme, Anne Wojcicki, prêt que Google a dû rembourser en investissant dans l'entreprise. Le comité de direction de Google et son PDG Eric Schmidt ont joyeusement mis un terme à cet accord. Maintenant, Brin a trouvé un nouveau moyen d'envoyer des fonds à 23andMe, cette fois par l'intermédiaire d'une oeuvre de charité -- en boostant au passage la valeur des investissements de Google et du patrimoine de sa femme. Brin peut prétendre que c'est pour la bonne cause, mais ces accords empestent la magouille financière.

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Brin possède une fondation privée, fondée avec une partie de sa fortune amassée avec Google. Le principal bénéficiaire de sa générosité est la fondation Michael J. Fox, une organisation fondée par l'acteur canadien (de Retour vers le futur, entre-autres) et dédiée à la recherche sur Parkinson, dont Fox est atteint.

En mai, 23andMe a annoncé que les patients atteints de la maladie de Parkinson pourraient profiter de ses services de tests génétiques. Ces tests seraient financés par une subvention de 600 000 dollars de la part de la fondation Fox. Wojcicki a décrit cette approche dans un article du Huffington Post comme la "Recherche 2.0". A notre humble avis, cela se rapproche plus d'un bon vieil arrangement douteux.

Voici quelques questions que nous sommes en droit de nous poser : la donation de Brin était-elle réellement une donation, puisqu'une partie de celle-ci s'est retrouvée dans les poche de sa femme ? Les subventions de la fondation Fox devraient-elles être considérées comme un revenu pour 23andMe, étant donné que l'on peut remonter à Brin, le cofondateur de Google, et un important investisseur de cette startup, en suivant le parcours de cet argent ? Si les officiels de l'IRS et la SEC (ndt : deux commissions de contrôle des transactions financières) n'examinent pas ce cas, alors c'est qu'ils ne font pas leur boulot.

Comment Brin peut-il encore se regarder dans un miroir, s'il croit réellement au code de conduite de son entreprise et à la culture du "Dont' be evil" qu'il a contribué à implanter chez Google ? Google devrait immédiatement revendre ses parts de 23andMe. 23andMe devrait rendre à la fondation Fox sa subvention et la fondation Fox devrait rembourser à Brin ses donations.

Brin, dont la fortune personnelle a été récemment estimée à 18,5 milliards de dollars, peut aisément se permettre d'investir personnellement dans la startup de sa femme. Il n'y a aurait aucun conflit d'intérêt ; il sera simplement vu comme un mari indulgent et soutenant sa femme. Le problème survient quand il commence à utiliser l'argent des autres pour financer personnellement l'entreprise de sa femme. Les capitaux de Google ne devraient pas servir à financer ses expériences ; pas plus que ceux de la fondation Michael J. Fox. Et les contribuables américains ne devraient pas payer l'addition, surtout quand on sait que les tests menés par 23andMe ne seraient même pas légaux aux yeux de la loi californienne.

Le succès de Google a persuadé Brin qu'il n'avait pas besoin de prêter attention aux conseils de ses semblables, ou de suivre leurs petites lois ; son instinct l'a rendu incroyablement riche, alors pourquoi le devrait-il ? Il n'a certes pas franchi les limites de la légalité, mais cela prouve qu'il est en bonne voie pour le faire. Sergey, arrêtez maintenant, avant de vraiment vous mettre dans l'embarras.


[Article publié par le site américain Valleywag, traduit par Kaayru pour NeoNet et Zorgloob]

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